Quelques motivés attaquent à la pioche plaisir pour le début de l’arrachage de la totalité de la parcelle.
L’outil du jour, la Maxounette, du nom de l’inventeur, viendra bien nous faciliter la tâche.
Une matinée et un quart de parcelle…
Par cette belle journée de Saint Valentin, nous nous sommes réunis pour honorer notre amour du Saint breuvage. Deux couleurs étaient au rendez-vous cette année. Quelle chance et quelle énergie dans ses retrouvailles ponctués de gestes barrières et de sourires masqués.
La super organisation du super bureau et des supers hôtes nous a permis de faire l’étiquetage de notre cuvée de blanc, la mise de sa petite sœur rouge avec cirage et collage d’étiquettes … Le tout dans une ambiance qui nous a réchauffé et nous a permis de retrouver l’essence même de l’association. J’ai nommé la sacrosainte convivialité.
Après une matinée efficace d’activités, un casse-croûte bienvenu sous les rayons du soleil Chignerin nous a permis de nous refaire une santé et de nous préparer pour notre AG annuelle !!
Petit bilan du président en place, explication financière par notre trésorier (que dis-je, un comptable 😉) et bilan par la secrétaire sur cette année si particulière… S’en est suivi une élection digne d’une campagne présidentielle Américaine où le président, le trésorier et la secrétaire en place… sont restés en place 😉 !!
Malgré l’envie générale de continuer ce beau moment, il a fallu rapidement faire la distribution des dotations de l’année afin de permettre à tout le monde de rejoindre son doux lieu de confinement pour l’heure du couvre-feu !!
Je rajoute à cet article un petit bilan sur les actions réalisées (merci Didier pour ce beau récapitulatif !) pour l’année 2020 et début 2021 :
Merci à toutes et à tous pour ce genre de bon moment qui nous rappelle pourquoi nous sommes dans cette association et nous donne encore plus envie de nous retrouver autour de notre projet commun lors des prochaines actions !
Gardez le moral et à bientôt pour de nouvelles aventures Vie Picole !!
Jicé & Nath
Ce 8 Août 2020, petit rassemblement de Nos Vices pour un chantier participatif, les pieds hors des terres de l’Odette cette fois-ci, sans sécateur à la main ou pioche « plaisir ». MAIS plutôt une belle troupe pleine d’énergie et souriante (même pour un début de chantier à 6h45 🙂 ), avec gants et bottes badigeonnés de chaux, une bétonnière pour le fond sonore, le tout pour préparer une merveilleuse cave Nos Vices pour notre futur millésime 2020 !
Trois équipes se sont formées : une pour la réalisation de la dalle chaux de la cave voûtée, la 2è pour enduire les murs (de l’autre cave) d’un mixte de chaux et de pierres ponces savamment dosé par la 3è équipe chargée de la bétonnière.
Un spécial MERCI à Anthony, présent pour l’occasion et qui a partagé une partie de ses connaissances « maçon-nique » avec nous :).
Il n’y a plus qu’à passer la voir et la remplir de vin !!!
C’est avec une joie « distanciée » que nous nous sommes retrouvé , à la fraîche , sur la parcelle ce samedi 16 MAI . Après avoir partagé nos ressentis de ce printemps singulier, autour d’un café et les chouquettes de Daphnée, nous descendons dans la vigne pour un ébourgeonnage, relevage et gratouillage du rang, en harmonie avec chaque pied de vigne. Le travail effectué par nos hôtes chignerains durant ce printemps (binger, traitement, rotofil, …) rend la vigne encore plus belle et facilite notre travail. La terre est souple et ne colle pas trop aux pieds, les boutons floraux sont nombreux , les complants ont bien repris , la pluie salvatrice de ces derniers jours a fait du bien.
La pause déjeuner arrive vite , accompagnée d’une douce chaleur, nous dégustons un superbe Fitou « Retour aux Sources » de Pierre et Mireille Mann du Mas des Carprices (issu d’un magnifique terroir de schiste, au dessus de Leucate ), merci Christine. L’occasion de déguster également notre cuvée Nosvices 2019, pleine de gourmandise de fruit frais, agrume , fleur et cette fraicheur que l’on aime tant …
Nous poursuivons l’après midi, assis sereinement au sommet de la parcelle, par une séance de méditation pleine conscience offerte par Christine, afin de canaliser notre belle énergie sur les sarments prélevés cet hivers. Première tentative de greffage d’yeux sur 2 pieds , à suivre….
La prochaine étape sera pour l’équipe SOL de passer rapidement la binger en profitant de la souplesse actuelle du sol avant de nous retrouver le 21 JUIN.
Voilà une petite synthèse de Jude Spaety après notre journée formation sol / lecture de nos résultats laboratoire de l’analyse du sol.
Nous sommes sur une base géologique de type marne et calcaire ce qui génère une présence importante de carbonates de calcium actif dans le sol: une des conséquence première est un statut acido-basique (pH) élevée confirmé par les analyses de terrains et en laboratoire.
Le pH entre 7,5 et 8 pris en hiver sera plus bas au printemps mais encore élevé par rapport à un optimum pour la vie du sol (6,5). Ce paramètre ne peut pas être modifié car il faudrait acidifier à très forte dose pour épuiser les bases du sol ce qui n’a pas de sens.
En plus les observations au champs indique un bon fonctionnement biologique du sol avec une structuration et une porosité satisfaisante (l’aération est la clé de voute du bon fonctionnement du sol). Cela se confirme par un rapport C/N assez faible (8) ce qui indique a priori que les micro-organismes du sol font leur travail.
Pour continuer à faire prospérer la vie du sol et fournir les éléments nutritifs de la vigne au bon moment il importe d’apporter de la matière organique facilement digérable (fumier jeune, si possible légèrement composté; certains bouchons du commerce) en sortie d’hiver à raison de 5 à 10 t de fumier/Ha/an (source Hérody). Des apports de fonds sont aussi possible à l’automne mais vont plutôt servir à refaire de l’humus (ce qui est bon à prendre).
Concernant la gestion des sarments il y a 2 écoles: ceux qui disent que c’est de la cellulose et donc la laisser au champs pour faire proliférer les champignons et Hérody qui dit qu’il faut les sortir car ils contiennent de la lignine difficile à digérer et qui perturbent le cycle de l’azote.
Vu la pente de la parcelle, le plus simple pour aérer la surface du sol reste la pioche (et de l’huile de coude)…
La profondeur utile du sol est faible donc le risque se situe en période sèche. Pour assurer un certains maintient d’humidité l’augmentation de la matière organique est une option intéressante. Il faut également voir comment protéger le sol de l’érosion en période hivernale. Cela ne semble pas un problème mais semer un engrais vert à la volée après vendange et le faire sauter à la pioche début mars avec un peu d’azote (guano ou autre…) est une option à étudier.
christine
Ce samedi 12 octobre 2019, début d’après-midi, de bonnes ondes rayonnaient des Nos Vices pour les vendanges 2019 !
Quelques heures de récolte, des beaux raisins matures avec toujours un bel esprit d’équipe, des bavardages, des rigolades, une ambiance bon enfant, de petites chansonnettes fredonnées dans les rangs ! On a savouré la cueillette de chaque grappe !
Ces vendanges ont permis aussi d’observer et de se rendre compte de la propagation de la maladie de la Flavescence Dorée sur la parcelle. Quelques ceps ont déjà été arrachés, d’autres encore présents ce jour-là, bombés de rose restent à retirer le plus rapidement possible.
Christine, Jean-Luc et Didier se sont courageusement attelés à cette tâche dès le lendemain matin (avec un léger mal de tête 😉 )! Merci à eux !!!
Qu’est-ce que la Flavescence Dorée :
La Flavescence Dorée (FD), maladie de quarantaine, est une jaunisse de la vigne particulièrement contagieuse et incurable. Elle est causée par un phytoplasme : micro-organisme qui circule dans la sève. La maladie se caractérise par une décoloration des feuilles et un non aoûtement des bois. Elle est transmise par un insecte vecteur, la cicadelle.
Cet insecte présente une génération par an, il acquiert le phytoplasme de la flavescence dorée lors de la prise alimentaire (piqûre) sur un pied infecté et après une période de latence d’un mois, le transmet à d’autres pieds de la même façon. La majorité des symptômes s’extériorise 1 an après la contamination du pied par une Cicadelle de la Flavescence Dorée (CFD).
Cette maladie a un caractère hautement épidémique. L’insecte vecteur vit et se nourrit sur la vigne uniquement. Les larves et adultes peuvent être infectieux pendant environ deux mois. L’insecte se déplace facilement de cep en cep, les larves en sautant et les adultes en volant.
En Savoie, face à cette situation épidémiologique depuis 2000 (grave depuis 2012), des prospections intenses sont organisées sur l’ensemble des parcelles par la FREDON Rhône-Alpes, organisme à vocation sanitaire reconnu. Cette surveillance permet de détecter les ceps contaminés et de les éliminer.
Alors que l’on pensait retrouver une petite récolte suite à la météo de l’été, à la canicule, et à la fragilité de la vigne depuis l’année dernière, on a été surpris d’atteindre les 530 litres ! Finalement, notre travail et nos bonnes ondes ont porté leurs fruits.
Après débourbage, 500 litres vont être mis dans une cuve ovoïde (oeuf) de Gilles 🙂 . La forme ovoïde induit la création de mouvements browniens (vortex) dans le vin, maintenant constamment les lies en suspension. Celles-ci seraient petit-à-petit « consommées » par le vin. La forme œuf semble apporter davantage de fruit, de rondeur, de souplesse et de fraîcheur aux vins. D’ailleurs, le vin vit dans l’œuf, allez donc poser votre oreille sur l’œuf pour vous en rendre compte…
On a hâte d’avoir le résultat et de goûter ça !
S’en est suivie l’AG de l’association au lavoir avec dégustation des fromages succulents de Laurence, des terrines et autres victuailles (le compte rendu va bientôt arrivé..).
La soirée s’est poursuivie, sans grand hasard, au caveau de Gilles 🙂 et s’est terminée avec les plus vaillants…. Tard le matin !! Nous n’en saurons pas plus 🙂 .
En espérant vous trouvez motivés à la prochaine rencontre Nos Vices !!!
Nath
On s’est jeté à l’eau ou plutôt mis notre nez dans les effluves de chez l’Odette !
Nous avons tenté cette année la mise en bouteille nous-mêmes de nos 275 L. Pas toujours facile de se lancer dans cette étape décisive….
Mais ayons du plaisir à apprendre, à se vautrer et réussir ( !), à faire nos propres expériences, pour encore mieux apprécier le vin que nous cultivons chaque année ! Et puis, l’aventure de la vie, c’est d’apprendre et d’oser, non ?!
Une bonne troupe était au rendez-vous ce samedi 7 septembre et l’action s’est déroulée dans la bonne humeur, avec un peu de rigueur et quelques réglages pour l’opération de bouchage.
Et oui, on a pu voir que les magnums ont réussi à trouver leur place ! Laurent G. a enfin gagné ! 🙂 Des magnums habillés par l’étiquette de la linotte mélodieuse et colorés de cire rouge ou bleu. Je dois dire que son habit lui va à ravir :). Les étiquettes étaient faites pour eux.
Malheureusement, les autres bouteilles ne seront pas étiquetées… Leur format étant beaucoup plus rond que les bouteilles habituellement utilisées, du coup, les dimensions de l’étiquette ne sont pas du tout adaptées…
Nous gardons les étiquettes restantes pour la prochaine cuvée (en modifiant la date).
Bientôt vous pourrez récupérer le fruit de votre travail, lors des prochaines vendanges Nos Vices qui ne vont pas tarder.
Vous pourrez porter un verre à la bouche, fermer les yeux, déguster, allumer des synapses et laisser le plaisir vous envahir !
A tout bientôt belle troupe !
En ce jour ensoleillé, le vin a trouvé des bouteilles et des magnum pour s’y loger!
A nouveau une belle affluence pour cette journée du 26 Mai . Après avoir voté pour certains, et avant de fêter les mères en famille pour d’autres , l’intention du jour pour chacun dans son rang est d’ébourgeonner, et piocher , en cohérence avec le travail réalisé cet hiver.
La météo actuelle permet une croissance tranquille de la vigne, malgré quelques yeux abimés lors du gel de début Mai.
12h00 : après un petit débat quand au projet d’embouteillage de la cuvée 2018 , nous nous mettons en route pour rejoindre les éboulis du Granier, et Sylvain Liotard , domaine des 13 Lunes.
http://www.domainedes13lunes.com/
Visite de la cave, dégustation, il est temps de passer à table pour partager notre casse croute et apprécier les quilles de Sylvain.
Nous rejoignons ensuite les vignes pour ébourgeonner, et noter les différences de vigueur, et de taille de la Jacquère installée sur ces pentes du Granier.
Merci aux contributeurs de cette journée et à Sylvain pour ce beau moment de partage.
L’action du samedi 16 mars a rameuté du monde !!! A la louche une grosse quinzaine de personnes réunies dans un premier temps dans le brouillard…
Une fois n’est pas coutume, pour commencer : partage d’un café d’un croissant et des nouvelles de chacun.
A ce moment là, on apercevait déjà du coin de l’œil le gros tas de fumier qui ricanait doucement…
Nous sommes tous passés devant en prenant bien soin de ne pas s’y arrêter, la bouse de vache, c’est pour plus tard, ouf !
Pour l’heure, objectif : tailler les jeunes plants pour certains pendant que les autres relient la baguette au fil.
Vu le nombre, l’action a vite été menée a terme : super ! Mince… la bouse de vache arrive a grand pas !
allez.. vu qu’on ne peut pas y échapper, allons y gaiement ! d’autant que le brouillard se dissipe et que le soleil sort.
On s’équipe de fourches, de seaux, de pelles, de brouettes, de bottes (pour les plus intelligents) et on se rapproche de cette masse. C’est parti, le fumier est retourné, délité, soulevé, voire même parfois projeté (N’est ce pas Mr le Président ?!) et alors nos narines sont saturées de cette délicate et douce odeur.
Le plus beau c’est qu’une organisation efficace s’est mise en place de manière innée, avec pour volonté inavouée d’en finir au plus vite avec ses effluves délictueuses…
Le fumier est étalé entre les rangées, en évitant d’en mettre directement au pied du cep.
Finalement on l’a bien eu ce tas de fumier ! A moins que ce ne soit lui qui nous ait eu. ce qui est sûr c’est qu’il nous a indéniablement usé ! La merde s’est lourd a remuer, et les jeux de mots qui ont accompagné la matinée aussi (et pourtant ils nous font toujours autant rire) !
La suite du programme, plus en douceur : dégustation proposée par Didier, puis repas sublimé par la soupe de Laurence !
En bonus : La preuve que notre fumier est riche !
Ci dessous, les indications que m’a transmis Didier sur le vin dégusté sur la parcelle :
Domaine des Amiel , à 34290 Montblanc, à coté de Pezenas .
http://domaine-des-amiel.com/ https://www.facebook.com/profile.php?id=100008944777772
Les 2 vins issus de ce domaine sont de 2018, mis en bouteille il y a 2 semaine par les frères Amiel Aymeric et Jordan.
– Blanc : Premier Rolle . : issu du cépage Vermentino (ou Rolle) , vin très vif à l’ouverture , mais qui s’ouvre en se réchauffant pour donner tous ces arômes d’agrume et un bel equilibre. Récolté en légère sous maturité en cette année solaire, cela a permis d’obtenir cette belle tension .
– Rouge : Mounto Daballo : assemblage de Cinsault, Alicante Bouschet et Grenache , un vin de comptoir qui descend plus vite que son ombre !!!! explosion de fruit rouge, très gourmand.
Ces deux vins montre que l’on peut faire des vins fins et léger dans ce sud caniculaire , grâce à un gros travail dans la vigne en biodynamie , de faible rendement (30 à 35HL/Ha), et une vinification douce.
Prix de vente au caveau : 11€*
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